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1. L’IN180 va généraliser l’expropriation

VRAI :
l’IN180 impose la préemption et l’expropriation des privés pour construire 11’000 coopératives. Les nombreux contentieux et recours entraineront des procédures juridiques interminables.
Le plus absurde ?
C’est que Genève n’a pas besoin de ce coup de force pour développer les coopératives :

  • 40% des logements du PAV (projet Praille Acacias Vernet), un des plus grands projets urbains d’Europe, sont déjà réservés aux coopératives,
  • des projets comme Belle-Terre (Thônex) ou les Grands Esserts (Veyrier) comprennent une large part de logements en coopérative.

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2. L’initiative offrira des logements accessibles à tous

FAUX :
Le texte de l’IN180 est clair : pour atteindre ses objectifs, l’Etat devra préempter et exproprier des privés. Qui dit préemption ou expropriation, dit construction obligatoire de logements d’utilité publique (LUP). C’est la loi, comme le Tribunal fédéral l’a rappelé.

Ainsi, l’IN180 permet de ne construire que des LUP mais sous forme de coopératives. Rappelons que l’accès à un LUP est conditionné : plafonds de revenus, contrôle du taux d’occupation… et ce pour en réserver l’accès aux revenus les plus modestes.

Alors au final qui peut vivre dans ces logements IN180 ?
Pas les revenus les plus modestes qui n’ont pas 15’000 à 50’000 francs de côté pour payer un droit d’entrée sous forme de parts sociales. Pas la classe moyenne, trop « riche » pour un logement contrôlé.

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3. L’IN180 va permettre de construire plus de logements

FAUX :
L’IN180 ne crée aucun logement supplémentaire. Elle impose de construire 11’000 coopératives, au détriment des autres catégories. Cela réoriente toute la production à venir de logements vers un seul type d’habitations à l’entrée conditionnée et strictement contrôlées. Résultat : aucune hausse du nombre de logements, mais une perte de diversité et une pénurie qui s’aggrave durablement.

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4. Les loyers des logements IN180 seront moins chers

FAUX :
Les coopératives IN180 devront payer une rente de superficie (loyer du terrain), assumer 95 % de financements bancaires et respecter un amortissement accéléré. Ces charges supplémentaires s’ajoutent au loyer des coopérateurs. Résultat : des loyers plus chers qu’un LUP classique, avec en prime l’obligation de verser un droit d’entrée de CHF 15’000 à CHF 50’000. En moyenne, le locataire d’un LUP IN180 paiera 15% plus cher que le locataire d’un LUP classique géré par une fondation. Une différence non négligeable pour des revenus modestes.

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✋ GENÈVE DOIT DIRE NON à l’initiative des coopératives (IN180)
👉 Parce qu’une crise du logement complexe ne se règle pas avec une solution unique et extrême.
👉 Parce que Genève a besoin de réponses diverses, adaptées aux réalités des besoins de la population.

📬 Chaque voix compte 
Postez votre enveloppe AVANT le 25 septembre pour qu’elle arrive à temps.
et le dimache 28 septembre, rdv à votre local de vote !

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